Le saumon : OGM et contaminations

Le saumon dans la cuisine traditionnelle française a longtemps été réservé aux repas de fêtes. Péché frais dans des eaux non polluées, c’est un repas excellent et nutritif. Nous en sommes restés souvent là culturellement, et la publicité se charge de maintenir cette image. Son élevage intensif dans les dernières décennies et son industrialisation à outrance ont concentré dans son corps les antibiotiques, les pesticides dangereux, les métaux lourds et l’hormone de croissance, qui peut même être produite à excès dans le corps de l’animal OGM (photo, en haut). Les risques des saumons OGM font toujours de notre revue publiée sur le sujet en 2009 une publication d’une brûlante actualité (sur ce site : Research Papers/ OGM/ LeCurieux Belfond et al.). Même s’il n’a pas vraiment débarqué en Europe mais dans les Amériques, notre saumon, même non OGM donc, a une des chairs les plus riches en polluants connue. D’abord, cet animal carnivore est à éviter par rapport aux poissons blancs végétariens. Les polluants du pétrole et plastifiants se concentrent dans la chaîne alimentaire. Ensuite, à cause de l’alimentation, même le saumon bio peut accumuler dans la nature pesticides et métaux lourds, comme l’arsenic qui peut venir du Roundup, ou polychlorobiphényles (PCB) cancérogènes aussi. On lui préfèrera la truite bio fumée ou non. Comme pour le thon, il ne faut vraiment pas abuser du saumon.

Posted on 24 décembre 2019 in News

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