THE ROLE OF YEASTS IN OUR MICROBIOTA : A NEW POWER FOR DETOXIFICATION
DOI: HYPERLINK https://dx.doi.org/10.17352/jfsnt.000041

The intestinal microbiota is an ecosystem where bacteria, archaea, viruses, and protists, are entangled, but not alone. We take microbiota as the bacterial community because, in many historical papers, the probes to detect other organisms in the intestine were rarely used. But in addition, unicellular fungi or yeasts do exist in microbiota, their assembly is called the mycome or fungiome, and it can reach the size and number of our human cells. The bacteria are far more numerous. For a long time, the whole was taken for a nest of pathogens, but in fact, yeasts adapted and evolved as symbiotic cells helping not only our digestion, but also angiogenesis, tissue growth, vitamin synthesis, and our nervous, endocrine, immune systems and even our detoxification system. Much of what we swallow is or will become fermented, like bread, cheese, or wine. Since the beginning of agriculture, our food is eaten lightly by microbiota including yeasts first in plants not treated by pesticides. Natural yeasts still unknown are in hundreds of types or species at the very least, bringing in particular during their work of fermentation a multiplicity of aromas that play a role in the famous detoxification; but the usual diet only provides a few strains of these yeasts. In yeasts like in all cells, ubiquitous cytochrome P450 detoxifying enzymes form a vast family also involved in cell respiration, which is stimulated to some extent by the aromas and other signals secreted. Yeasts could attract and coordinate bacteria to eliminate in part chemical pollutants.
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LE RÔLE DES LEVURES DANS NOTRE MICROBIOTE : LE NOUVEAU POUVOIR DE SE DETOXIFIER
Le microbiote intestinal est un écosystème où bactéries, archées, virus et protistes sont enchevêtrés mais pas seuls. Nous considérons le microbiote comme la communauté bactérienne car, dans de nombreux articles historiques, les sondes pour détecter d’autres organismes dans l’intestin étaient rarement utilisées. Mais en plus, des champignons ou levures unicellulaires existent bel et bien dans le microbiote, leur assemblage s’appelle le mycome ou fungiome, et il peut atteindre la taille et le nombre de nos cellules humaines. Les bactéries sont beaucoup plus nombreuses. Pendant longtemps, l’ensemble a été pris pour un nid d’agents pathogènes, mais en fait, les levures se sont adaptées et ont évolué comme des cellules symbiotiques aidant non seulement notre digestion, mais aussi l’angiogenèse, la croissance des tissus, la synthèse des vitamines et nos systèmes nerveux, endocrinien, immunitaire. et même notre système de désintoxication. Une grande partie de ce que nous avalons est ou deviendra fermenté, comme le pain, le fromage ou le vin. Depuis le début de l’agriculture, nos aliments sont mangés légèrement par le microbiote dont les levures d’abord dans les plantes non traitées par les pesticides. Les levures naturelles encore inconnues se présentent en centaines de types ou d’espèces pour le moins, apportant notamment lors de leur travail de fermentation une multiplicité d’arômes qui jouent un rôle dans la fameuse détoxification ; mais l’alimentation habituelle ne fournit que quelques souches de ces levures. Chez les levures comme dans toutes les cellules, les enzymes détoxifiantes ubiquitaires ou cytochromes P450 forment une vaste famille également impliquée dans la respiration cellulaire, qui est en partie stimulée par les arômes et autres signaux sécrétés. Les levures pourraient attirer et coordonner les bactéries pour éliminer en partie les polluants chimiques.