Ci-dessous en français
link http://link.springer.com/article/10.1186/s12302-025-01217-3
Scientists’ warning: revolution in toxicology and world food supply
Forty-three scientists from five continents, leading international experts in the toxicology of pesticides and pollutants, and in environment and health, have come together recently, just publishing in a scientific journal « Environmental Sciences Europe » (Impact Factor 6.6). It denounces the general fraud and malpractice in current regulatory assessments of toxic substances, which lead to a deleterious global food supply. This results in nervous, hormonal, and immunological diseases, cancers, as well as increasing poverty; all of which contribute to the destruction of life on Earth.
The known errors of the economic system generate poor plant, animal, and human health by promoting the intensive model, intentionally underestimating the toxicity of pesticides and plasticizers, derived from petroleum. All of this is subsidized by the privatization of our taxes; the largest budgets earmarked for agriculture are in fact intended to enrich the major chemical companies.
The spread of pollutants in our bodies and throughout the ecosystem is based on regulatory falsification that omits all the compositions and does not study the long-term effects of authorized products, while altering the information provided to populations.
Thus, all the pesticides studied contain petroleum waste with undeclared heavy metals, a common practice since their existence. This amplifies their toxicity several thousand times, including for plastics.
Yet, regulatory agencies endorse these facts; there are too many political-economic conflicts of interest. We propose simple solutions: a division by at least one hundred of the regulatory toxicity thresholds of pollutants, as well as transparency of agency data, instead of the confidentiality that covers these uses. Furthermore, the development of agroecological practices is more than essential for the biosphere, our food, and our future.
Alerte de scientifiques : une révolution en toxicologie est vitale pour l’alimentation et la santé planétaires
Quarante-trois scientifiques de cinq continents, experts de premier plan international en toxicologie des pesticides et polluants, et en environnement et santé, sont réunis dans une revue scientifique qui vient d’être publiée dans « Environmental Sciences Europe » (Facteur d’Impact 6,6). Elle dénonce les fraudes et malversations des évaluations réglementaires actuelles des toxiques, lesquelles conduisent à une alimentation délétère mondiale. Elle a pour conséquences des maladies nerveuses, hormonales, immunologiques, des cancers, ainsi que l’accroissement de la pauvreté ; le tout favorisant la destruction de la vie sur Terre.
Les erreurs connues du système économique génèrent la mauvaise santé végétale, animale et humaine, par une promotion du modèle intensif sous-évaluant intentionnellement la toxicité les pesticides et plastifiants, dérivés du pétrole. Le tout est subventionné par la privatisation de nos impôts ; les plus gros budgets fléchés pour l’agriculture sont destinés de fait à enrichir les grands chimiquiers.
La propagation des polluants dans nos corps et dans tout l’écosystème repose sur une falsification réglementaire omettant la totalité des compositions, et n’étudiant pas les effets à long terme des produits autorisés tout en altérant l’information des populations.
Ainsi, tous les pesticides étudiés contiennent des déchets pétroliers avec des métaux lourds non déclarés, pratique courante depuis qu’ils existent. Cela amplifie leurs toxicités plusieurs milliers de fois, y compris pour les plastiques.
Pourtant, les agences réglementaires entérinent ces faits ; il y a trop de conflits d’intérêts politico-économiques. Nous proposons des solutions simples : une division par au moins cent des seuils de toxicité réglementaires des polluants, ainsi qu’une transparence des données des agences, au lieu de la confidentialité qui couvre ces usages.
D’autre part, le développement des pratiques agroécologiques est plus qu’indispensable pour la biosphère, notre alimentation et notre devenir.